En voyant la couverture ou le titre de mon roman à paraître le 20 janvier 2024, vous vous êtes peut-être demandé : « édition révisée » ? Mais qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Le livre a déjà été publié ? Je peux déjà l’acheter ?
Les réponses sont, dans l’ordre : je vais vous expliquer, oui, et NON SURTOUT PAS.
Revenons au début de l’histoire un peu compliquée de ce roman.
« Le Jour où la Boîte s’est ouverte » est un thriller dont j’ai écrit les prémices en 2014 dans le cadre d’un projet porté par mon école d’ingénieur. M’apercevant rapidement que l’histoire de Peter et d’Anaïs s’annonçait plus longue que le format demandé, j’ai changé de cap et ai soumis une autre histoire à mon école. Mais, au cours d’un stage en laboratoire de recherche où je disposais sans doute d’un peu trop de temps libre, j’ai décidé de reprendre mon début de manuscrit et l’ai complété, donnant ainsi naissance à la première version du thriller à l’été 2014. Il faisait alors environ 25 000 mots, tenant alors plus de la nouvelle ou de la novella que du roman.
A cette époque, j’écrivais principalement des nouvelles, que je faisais lire à mes proches ou soumettais à des concours où elle ne remportait jamais de prix. Lorsque j’ai montré celle-ci à mes lecteurs habituels, ils m’ont incité à la soumettre à une maison d’édition. J’ai dans un premier temps rejeté l’idée, estimant qu’il était trop tôt pour ça, que je n’étais pas prêt, que le texte n’était pas mature : j’aurais dû m’écouter davantage. Puis, on m’a montré la voie d’une maison d’édition acceptant des auteurs novices. Houra ! La curiosité dépasse mon syndrome de l’imposteur. J’ai ainsi soumis « Le Jour où la Boîte s’est ouverte » chez Edilivre, une maison d’édition à compte d’auteur, qui, bien entendu, l’a accepté, et publié.
Et alors, la première édition du roman est sortie en 2015.
Une maison d’édition à compte d’auteur, c’est souvent le premier piège dans lequel tombent les écrivains débutants. Je n’ai pas fait exception à la règle. Beaucoup en parlent mieux que moi sur la toile et je vous recommande d’aller lire leurs articles sur le sujet, mais, en gros, ces éditeurs acceptent plus ou moins tous les textes qui leurs sont proposés, font payer les auteurs pour des services qu’ils pourraient faire eux-mêmes, font le strict minimum en termes de promotion, et empochent la majeure partie des recettes générées par le livre. Bref, vous l’aurez compris, c’est pas ouf. Et si certaines personnes s’y plaisent, car elles permettent après tout de voir son livre imprimé, distribué et référencé sans avoir à tout faire soi-même comme en auto-édition (mais en mettant la main à la poche), personnellement, ça ne me convenait pas.
Et surtout, SURTOUT : j’ai rapidement eu suffisamment de recul sur le texte du livre pour confirmer qu’il n’était pas prêt à être édité et publié. Bourré de fautes, de répétitions et de maladresses. Une histoire un peu trop bancale et un peu trop rapide. Des personnages trop clichés. Des passages cringes. Bref, je l’ai désavoué. J’ai arrêté d’en faire la promotion, privilégiant mes histoires courtes sur Wattpad (que vous pouvez aller lire par ici) qui étaient plus abouties, et rencontraient davantage de succès. Et j’ai récupéré mes droits sur « Le Jour où la Boîte s’est ouverte ».
Note : le livre version 2015 (aux éditons Edilivre, donc) ne devrait plus être disponible à la vente. S’il l’est toujours, sachez que je touche 0% dessus, et, comme dit plus haut, qu’il s’agit d’une version dont je ne suis absolument pas satisfait. Donc, s’il-vous-plait, n’achetez le livre que si vous êtes certain qu’il s’agit de l’édition révisée de 2024 !
Entre 2015 et 2016, j’ai vécu plus d’un an et demi en Angleterre, pays où se déroule l’action du roman. Mes collègues et amis de l’époque souhaitaient avoir un aperçu de ce que j’écrivais : j’ai saisi cette opportunité pour reprendre une première fois le texte du Jour où la Boîte s’est ouverte. Une reprise mineure, menant le texte à 27 000 mots. Mais je l’ai surtout à ce moment traduit moi-même en anglais, le faisant corriger par une de mes professeures et un de mes collègues. Bien que la version du texte sur laquelle se base cette traduction soit aujourd’hui obsolète, j’en garde un bon souvenir, et, qui sait, peut-être une véritable traduction verra le jour un de ces quatre.
Ce n’est finalement que presque 8 ans plus tard, en 2023, que j’ai disposé d’un précieux temps à consacrer à l’écriture, et que j’ai décidé qu’il était temps de remettre le pied à l’étrier. J’avais entre temps écrit PLEIN de projets divers et variés (dont on reparlera), et je souhaitais plus que tout les concrétiser en me lançant en auto-édition, tout en soumettant certains d’entre eux à des maisons d’éditions (à compte d’éditeur, cette fois). Il me fallait cependant un « projet 0 », un projet lanceur, pour faire mes armes sur les mécanismes et subtilités de l’auto-édition, et me faire (re-)connaître du public.
Et il était là. Il attendait, patiemment, depuis toutes ces années. J’ai pris mon courage à deux mains, ai balayé la poussière qui le recouvrait, et ai complètement retravaillé « Le Jour où la Boîte s’est ouverte ». Une réécriture presque complète, sur le fond comme sur la forme. Plus de personnages, plus de rebondissements, plus de profondeur. Une intrigue plus étoffée et remise au goût du jour. Un questionnement sur certaines problématiques de notre époque, abordé avec moins de maladresse (même s’il y en a toujours). Un texte entièrement remanié, corrigé, correspondant beaucoup plus à ce que j’écris maintenant.
Et ainsi, la 3ème version était née : l’édition révisée.
Et pour celle-là, je voulais faire les choses bien. Car j’étais finalement fier de cette histoire, et je voulais être fier de la proposer en auto-édition. J’ai tout fait moi-même : de la couverture à la mise en page, en passant par l’administratif et la promotion. Quelques bêta-lectures plus tard, le livre était prêt à exister.
Le 20 janvier 2024, « Le Jour où la Boîte s’est ouverte » renaîtra donc sous une toute nouvelle forme, qui signe le début d’une nouvelle, grande et belle aventure pour moi : celle de l’auto-édition (et qui sait, peut-être un jour de l’édition dite « classique »), avec tout un tas de très beaux projets à venir.
J’espère que cette édition révisée vous plaira autant qu’il m’a été satisfaisant de la réécrire, de revoir Peter, Anaïs et tous les autres (parfois nouveaux) personnages de cette histoire revivre, et connaître de nouvelles péripéties. J’ai tout fait pour faire en sorte de donner à ce livre la version qu’il mérite.
Vous pouvez accéder aux liens pour l’acheter dans la page du livre ci-dessous :
Sur ce, je vous souhaite une excellente lecture,
A très bientôt,
QPL
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