Pourquoi Londres revient-elle souvent dans mes récits ?

Pourquoi Londres ?

On m’a plusieurs fois demandé pourquoi la ville de Londres revenait aussi souvent dans mes récits. Aurais-je signé un juteux contrat avec l’office de tourisme britannique ? Pas vraiment. Je dirais qu’il y a en réalité 3 raisons principales à cette récurrence.

La première, c’est que j’ai longtemps été, et suis toujours, fan de pop-culture britannique. Romans, musique, films et séries… Dès tout jeune, j’ai, comme beaucoup, dévoré les aventures d’Harry Potter et de Sherlock Holmes, puis ceux de Ian Fleming, Neil Gaiman, et tant d’autres. Au cours de mon adolescence et du début de ma vie d’adulte, j’ai vu et revu les films de Edgar Wright, Guy Ritchie ou encore Danny Boyle. Et, évidemment, je ne me lasse jamais des épisodes de Doctor Who, Sherlock, ou même Peaky Blinders ou Black Mirror, du génial Charlie Brooker. Toutes ces œuvres forment un écosystème pop-culturel qui résonne avec moi, et qui m’a amené au second point.

La deuxième raison, c’est donc que j’ai moi-même vécu pendant près de 2 ans en Angleterre. J’habitais et travaillais du côté d’Oxford, mais ai visité Londres un nombre incalculable de fois. C’est donc une ville que je peux me targuer de connaître un minimum, bien qu’elle possède tant de facettes qu’il est impossible de prétendre la connaître complètement. Mais je suis un habitué de ses rues, de son atmosphère, de ses habitants et de leur mode de vie. Ça suffit à en faire un décor familier. Et justement, Londres est un décor incroyable.

Et c’est ça, ma troisième raison, et sûrement la plus importante. Comme beaucoup d’autres villes, Londres possède une histoire, une culture, un folklore qui en font un formidable terrain de jeu quand on écrit des histoires. On peut y revisiter tant d’époques passionnantes, de personnages historiques hauts en couleur, de lieux et d’événements mythiques… Qui parlent à l’imaginaire d’à peu près tout le monde.

Et pourtant…La vision de Londres que vous retrouverez, notamment, dans Le Jour où la Boîte s’est ouverte, édition révisée (disponible dans ma boutique au lien ci-dessous !) n’est pas celle d’une carte postale. Au contraire. Si quelques rues connues sont référencées, on parcoure des quartiers plus méconnus, montrant un aspect plus sombre de la capitale, en phase avec certains des thèmes évoqués dans le roman (les trafics clandestins, les organisations criminelles, les escrocs…). C’est donc une Londres plus obscure, dans tous les sens du terme, que l’on découvre au fil des pages, et il en va de même pour certaines de mes autres histoires. Notamment “Un coeur battant dans une cage de fer” (disponible dans sa version originale de 2017 sur Wattpad), où Londres se retrouve complètement détruite à la fin du XIXème siècle par une armée d’automates sanguinaires.

Bref, Londres est un lieu qui évoque beaucoup de choses pour moi, mais surtout un décor parfait pour s’amuser en tant qu’écrivain ! Et, croyez-moi, même si tous mes romans ne vont pas s’y dérouler, vous n’avez pas fini d’entendre parler de la capitale britannique dans mes livres !

A très bientôt !

QPL

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